En tant qu'auteur du sujet, je vous remercie de votre intérêt pour ce sujet.
Pour compléter ma question initiale, je vous partage une vidéo qui présente 3 exercices simples mais potentiellement efficaces pour renforcer la cheville, spécifiquement dans le contexte de la course à pied :
Vos avis sur ce type d'exercices sont les bienvenus !
Ces exercices me semblent pertinents pour un renforcement global, mais je me demande s'ils sont suffisants pour adresser une instabilité chronique avérée. Ne faudrait-il pas une approche plus ciblée, en évaluant précisément les déficiences musculaires et proprioceptives de chaque patient ?
Catherine, vous soulevez un point essentiel. L'approche individualisée est, à mon sens, primordiale. Ces vidéos sont un point de départ, mais un bilan précis des déficits est indispensable pour adapter au mieux la rééducation. Sans cela, on risque de passer à côté de faiblesses spécifiques et de ne pas obtenir les résultats escomptés.
Je suis d'accord avec Philippe et Catherine. Un protocole standardisé a ses limites, surtout quand on parle d'instabilité chronique. Ce que j'ai pu observer, c'est que l'origine du problème peut être multifactorielle. Parfois, il ne s'agit pas seulement d'un manque de force ou de proprioception.
Il m'est arrivé de constater des blocages au niveau du pied lui-même (notamment au niveau des os du tarse), qui perturbaient la biomécanique et rendaient les exercices de renforcement moins efficaces. Dans ces cas-là, une mobilisation ostéo-articulaire par un thérapeute compétent peut faire des merveilles. On peut aussi trouver des tensions musculaires à distance (mollet, ischio-jambiers...) qui, par des chaînes musculaires, affectent la cheville.
L'examen clinique doit donc être minutieux et global, en tenant compte du sportif dans son ensemble. Il faut aussi évaluer sa posture générale, sa façon de courir (si c'est un coureur), et même son type de chaussures. Une analyse vidéo de la course peut révéler des compensations ou des défauts qui contribuent à l'instabilité.
Ensuite, pour le renforcement, je trouve intéressant d'intégrer des exercices sur plan instable (plateau de Freeman, coussin d'équilibre...) mais en progressant graduellement. Il ne faut pas hésiter à utiliser des élastiques de différentes résistances pour cibler les muscles stabilisateurs (péroniers, tibial postérieur...). Un point sur lequel j'insiste particulièrement, c'est le travail de contrôle excentrique, car c'est souvent là que se situe la faiblesse.
Puis, parlons de stabilité de la cheville, si le tibial postérieur est faible, autant pisser dans un violon, ça ne sert à rien de faire tous les exos du monde.
Enfin, je pense qu'il est primordial d'éduquer le patient et de le rendre acteur de sa rééducation. Il doit comprendre les mécanismes de son instabilité et les exercices qu'il doit faire régulièrement pour entretenir sa cheville. Un suivi régulier est également nécessaire pour ajuster le programme et s'assurer de sa bonne progression. C'est un travail d'équipe entre le thérapeute et le sportif. Sans cela, le risque de récidive reste élevé.
Absolument d'accord avec cette vision globale. 👍
Et pour insister sur l'importance de l'examen clinique, il ne faut pas négliger l'interrogatoire. Parfois, des antécédents d'entorses répétées, même anciennes, ou des facteurs constitutionnels (laxité ligamentaire, troubles de la statique plantaire...) peuvent orienter le diagnostic et influencer la prise en charge. C'est un peu comme enquêter pour comprendre l'histoire de la cheville... 🧐
Complètement d'accord avec FemmeSilencieuse ! 👍 Et je rajouterais que l'état émotionnel du sportif peut jouer. Le stress, l'anxiété, ça peut crisper les muscles et rendre la cheville plus vulnérable. Prendre en compte cet aspect psycho, ça peut aider à éviter les rechutes. 😉 Faut voir le sportif comme un tout quoi. 🧘♀️
Amaryllis7, votre point de vue est intéressant, mais je me demande si l'impact direct de l'état émotionnel sur la stabilité de la cheville est si significatif. Bien sûr, le stress peut influencer la tension musculaire globale, mais de là à en faire un facteur majeur d'instabilité... 🤔 Peut-être faudrait-il étayer cela avec des études ?🤔
Je suis d'accord avec Philippe, il serait interessant d'avoir des études sur ce sujet.
Mais il est vrai que quand on est stressé, on a tendance à moins faire attention, ce qui pourrait indirectement augmenter le risque d'entorse... c'est peut-être ça le lien ?
Clairement, l'attention diminue avec le stress, et avec elle, la proprioception, on est moins dans le moment présent... et paf ! L'entorse. C'est un cercle vicieux, en fait. Stress -> moins d'attention -> entorse -> encore plus de stress...
le 11 Juin 2025
En tant qu'auteur du sujet, je vous remercie de votre intérêt pour ce sujet. Pour compléter ma question initiale, je vous partage une vidéo qui présente 3 exercices simples mais potentiellement efficaces pour renforcer la cheville, spécifiquement dans le contexte de la course à pied :
Vos avis sur ce type d'exercices sont les bienvenus !
le 11 Juin 2025
Ces exercices me semblent pertinents pour un renforcement global, mais je me demande s'ils sont suffisants pour adresser une instabilité chronique avérée. Ne faudrait-il pas une approche plus ciblée, en évaluant précisément les déficiences musculaires et proprioceptives de chaque patient ?
le 11 Juin 2025
Catherine, vous soulevez un point essentiel. L'approche individualisée est, à mon sens, primordiale. Ces vidéos sont un point de départ, mais un bilan précis des déficits est indispensable pour adapter au mieux la rééducation. Sans cela, on risque de passer à côté de faiblesses spécifiques et de ne pas obtenir les résultats escomptés.
le 12 Juin 2025
Je suis d'accord avec Philippe et Catherine. Un protocole standardisé a ses limites, surtout quand on parle d'instabilité chronique. Ce que j'ai pu observer, c'est que l'origine du problème peut être multifactorielle. Parfois, il ne s'agit pas seulement d'un manque de force ou de proprioception. Il m'est arrivé de constater des blocages au niveau du pied lui-même (notamment au niveau des os du tarse), qui perturbaient la biomécanique et rendaient les exercices de renforcement moins efficaces. Dans ces cas-là, une mobilisation ostéo-articulaire par un thérapeute compétent peut faire des merveilles. On peut aussi trouver des tensions musculaires à distance (mollet, ischio-jambiers...) qui, par des chaînes musculaires, affectent la cheville. L'examen clinique doit donc être minutieux et global, en tenant compte du sportif dans son ensemble. Il faut aussi évaluer sa posture générale, sa façon de courir (si c'est un coureur), et même son type de chaussures. Une analyse vidéo de la course peut révéler des compensations ou des défauts qui contribuent à l'instabilité. Ensuite, pour le renforcement, je trouve intéressant d'intégrer des exercices sur plan instable (plateau de Freeman, coussin d'équilibre...) mais en progressant graduellement. Il ne faut pas hésiter à utiliser des élastiques de différentes résistances pour cibler les muscles stabilisateurs (péroniers, tibial postérieur...). Un point sur lequel j'insiste particulièrement, c'est le travail de contrôle excentrique, car c'est souvent là que se situe la faiblesse. Puis, parlons de stabilité de la cheville, si le tibial postérieur est faible, autant pisser dans un violon, ça ne sert à rien de faire tous les exos du monde. Enfin, je pense qu'il est primordial d'éduquer le patient et de le rendre acteur de sa rééducation. Il doit comprendre les mécanismes de son instabilité et les exercices qu'il doit faire régulièrement pour entretenir sa cheville. Un suivi régulier est également nécessaire pour ajuster le programme et s'assurer de sa bonne progression. C'est un travail d'équipe entre le thérapeute et le sportif. Sans cela, le risque de récidive reste élevé.
le 12 Juin 2025
Absolument d'accord avec cette vision globale. 👍 Et pour insister sur l'importance de l'examen clinique, il ne faut pas négliger l'interrogatoire. Parfois, des antécédents d'entorses répétées, même anciennes, ou des facteurs constitutionnels (laxité ligamentaire, troubles de la statique plantaire...) peuvent orienter le diagnostic et influencer la prise en charge. C'est un peu comme enquêter pour comprendre l'histoire de la cheville... 🧐
le 13 Juin 2025
Complètement d'accord avec FemmeSilencieuse ! 👍 Et je rajouterais que l'état émotionnel du sportif peut jouer. Le stress, l'anxiété, ça peut crisper les muscles et rendre la cheville plus vulnérable. Prendre en compte cet aspect psycho, ça peut aider à éviter les rechutes. 😉 Faut voir le sportif comme un tout quoi. 🧘♀️
le 13 Juin 2025
Amaryllis7, votre point de vue est intéressant, mais je me demande si l'impact direct de l'état émotionnel sur la stabilité de la cheville est si significatif. Bien sûr, le stress peut influencer la tension musculaire globale, mais de là à en faire un facteur majeur d'instabilité... 🤔 Peut-être faudrait-il étayer cela avec des études ?🤔
le 13 Juin 2025
Merci pour vos contributions et ces retours d'expériences ! C'est super instructif. 👍
le 13 Juin 2025
Je suis d'accord avec Philippe, il serait interessant d'avoir des études sur ce sujet. Mais il est vrai que quand on est stressé, on a tendance à moins faire attention, ce qui pourrait indirectement augmenter le risque d'entorse... c'est peut-être ça le lien ?
le 13 Juin 2025
Clairement, l'attention diminue avec le stress, et avec elle, la proprioception, on est moins dans le moment présent... et paf ! L'entorse. C'est un cercle vicieux, en fait. Stress -> moins d'attention -> entorse -> encore plus de stress...